Taux de croissance

Le taux de croissance est l'évolution d'une structure ou d'un pays d'une année sur l'autre. Il permet de voir la progression selon un indicateur choisi. Le taux de croissance d'un pays se calcule par rapport à l'évolution du PIB. Le PIB (produit intérieur brut) est la somme des valeurs ajoutées par toutes les unités institutionnelles résidentes de l’économie intérieure et de la valeur des impôts, moins les subventions, sur les produits. Calculer le taux de croissance permet de comparer les pays les uns aux autres. Il est très généralement exprimé en pourcentage et se calcule comme suit :

Taux de croissance = indicateur année n - indicateur année n-1/année n-1x100.

Jusqu’en 2009, l’économie gabonaise était exclusivement fondée sur l’exportation des matières premières brutes. C’était une économie de rente qui tirait l’essentiel de sa croissance de l’exploitation pétrolière, minière et forestière. Cette économie se caractérisait également par un sous-investissement chronique dans le secteur des infrastructures.

 

Grâce aux réformes engagées par le Gouvernement sous la Très Haute Direction du Chef de l’Etat, et à un effort d’investissements publics sans précédent depuis 2010, le Gabon est progressivement sorti de cette situation de dépendance et d’économie de rente.

 Alors que dans la période comprise entre 2004 et 2008, le Gabon se classait au 50ème rang sur 53 pays en termes de dynamisme économique, pour la période 2010 – 2015, il a radicalement changé la structure de son économie et renforcé sa capacité d’investissement. Il est ainsi remontéà la 18ème place et a été reconnu comme le 4ème pays d’Afrique ayant connu la plus forte accélération de croissance au cours de cette période.

 En effet, parti d’un taux de 1.3% entre 2005 et 2009, le Gabon a enregistré une croissance moyenne de 5.7% entre 2010 et 2015.Ces résultats ont été portés par le secteur hors pétrole, qui a été très dynamique et qui a affiché une croissance robuste entre 2011 et 2012.

 

Notons que les taux de croissance réalisés et publiés par le Gabon ont été examinés et pratiquement confirmés par le Fonds Monétaire International, la Banque Africaine de Développement et la Banque Mondiale. Il est donc difficile de rejeter ou nier cette évidence car ces trois institutions précitées sont indépendantes et de ce fait ne souffrent d’aucune contestation.

 Néanmoins, il est certain que le Gabon doit accroitre davantage ses efforts de création de richesses pour aboutir à une croissance plus inclusive afin que ces chiffres n’apparaissent pas comme abstraits pour sa population car, toute croissance positive doit aboutir à l’amélioration de ses conditions de vie.