POLITIQUE BUDGETAIRE : Le pays maintient le cap

Les dispositions à dominance sociale inscrite dans le Plan d’Urgence annoncé par le Président de la République Ali Bongo Ondimba, à la fin de l’année dernière, et le Plan de relance de l’économie actuellement mis en œuvre par le gouvernement dirigé Emmanuel Issoze Ngondet, soutenu par les bailleurs de fonds dont le FMI, guident les actions du Gabon en matière de politique budgétaire. Et force est de reconnaitre que malgré les difficultés, le pays progresse sans dévier du chemin qu’il s’est tracé.

La dernière mission du Fonds Monétaire International a permis d’établir un nouveau constat quant à la capacité du Gabon de tenir ses engagements et de se rapprocher des objectifs qu’il s’est fixés. Ainsi, lors de la rencontre de la délégation de cette institution financière avec l’équipe du Budget et des Comptes publics conduite par le Ministre d’Etat, Jean Fidèle Otandault, il a été souligné que le Gabon est sur la bonne voie, d’où la décision du FMI de jouer la flexibilité notamment par rapport au critère relatif au plafond pour l’accumulation de nouveaux arriérés extérieurs de paiement par l’administration centrale.

Rappelons que le programme de réformes appuyé par le FMI vise à assurer la stabilité macroéconomique et à jeter les bases d’une croissance durable. Il a également pour objectif de veiller à la viabilité de la dette au niveau national et de contribuer à rétablir et préserver la stabilité extérieure de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Et selon les prévisionnistes, les perspectives à moyen terme laissent prévoir une amélioration progressive de la situation économique et financière dans la région, en supposant que les États membres de la CEMAC et les institutions régionales tiennent tous leurs engagements de politique économique. Elles supposent aussi la poursuite de l’assainissement budgétaire (avec une amélioration du solde budgétaire global de l’ordre de 6 % du PIB entre 2016 et 2019), dans un premier temps en réduisant les investissements publics non prioritaires et en accroissant progressivement les recettes budgétaires non pétrolières.

Par rapport aux conditions précitées, on remarquera que le Gabon maintient le cap. Raison pour laquelle la déclaration faite par le Ministre d’Etat Jean Fidèle Otandault selon laquelle le Gabon devrait renouer dès l’année prochaine avec une croissance forte n’a pas été mise en doute par les analystes.

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