Le Ministre Jean-Fidèle OTANDAULT a présidé ce mardi 11 juin 2019 à l’hôtel Radisson Blu, la cérémonie solennelle d’ouverture du séminaire conjointement organisé par AFRITAC Ouest et AFRITAC Centre sur le thème : « Optimiser la gestion des investissements publics »

Le Ministre Jean-Fidèle OTANDAULT a présidé ce mardi 11 juin 2019 à l’hôtel Radisson Blu, la cérémonie solennelle d’ouverture du séminaire conjointement organisé par AFRITAC Ouest et AFRITAC Centre sur le thème : « Optimiser la gestion des investissements publics »

 

Au cours de son allocution, le Ministre a relevé la pertinence du thème choisi par les organisateurs de ce séminaire. Il a en effet indiqué que dans le contexte actuel d’assainissement des finances publiques de la plupart des pays de la zone CEMAC et CEDEAO, la question de l’efficacité et de l’efficience des dépenses relatives aux investissements publics qui sont réalisés est d’une importance capitale. Il a poursuivi en précisant que ces dépenses ont un rôle non négligeable dans l’économie, car elles contribuent de manière significative à la création de la richesse et partant sur la formation du produit intérieur brut.

 

Ainsi, dans un contexte de rareté de la ressource, le Ministre Jean-Fidèle OTANDAULT a indiqué qu’aujourd’hui, il est plus nécessaire de créer des conditions pérennes d’une gestion optimale des ressources disponibles en mettant en place d’une part, un cadre institutionnel performant, et d’autre part, des instruments innovants de planification, de programmation et de budgétisation des projets et programmes de politiques publiques.

 


Monsieur le Ministre n’a pas manqué de souligner qu’en ce qui concerne notre pays le Gabon, le Gouvernement a mis en place un cadre juridique institutionnel dédié à la gestion et à la promotion des investissements. Il s’agit notamment du Haut Conseil de l’Investissement (HCI), de l’Agence Nationale de la Promotion des Investissements (ANPI, intégrant une cellule PPP), du Pôle-investissement.

 

Monsieur le Ministre Jean-Fidèle OTANDAULT a terminé son propos en indiquant qu’au regard des nombreuses contraintes auxquelles font face nos États, il est impérieux de s’interroger sur les limites de nos pratiques actuelles de planification et d’exécution des projets d’investissement afin de concevoir un nouveau modèle qui rendrait plus efficace et plus efficiente la gestion des investissements publics dans nos différents pays.