Ouverture des Conférences de répartition des crédits du projet de Loi de Finances 2016.

Le Ministre du Budget et des Comptes Publics, Christian MAGNAGNA et son Collègue en charge de la Fonction Publique, Jean-Marie OGANDAGA, ont procédé dernièrement à l’ouverture des conférences de répartitions de crédits du Projet de Loi de Finances 2016 au stade d’Angondjé.

Les Membres du Gouvernement, accompagnés de leur proches collaborateurs ont, l’un après l’autre, adressé quelques mots à l’assistance afin de rappeler aux Secrétaires Généraux, Directeurs Généraux et Directeurs le bien-fondé et les attentes de ces ateliers qui se tiendront du 29 juillet au 14 août 2015.

D’abord, Monsieur Christian MAGNAGNA, dont l’intervention était axée sur la gestion budgétaire, a demandé d’agir avec prudence et réalisme car le projet de loi de finances 2016 se prépare dans un contexte budgétaire contraint dû, entre autres, à la baisse du cours du brut. Sur le plan national, la croissance se situerait à 5,7% en 2016, contre celle révisée dans le cadre de la loi de finances rectificative 2015 à 4,8%. Néanmoins, la poursuite du financement de la Stratégie Nationale d’Investissement Humain, l’organisation de la CAN 2017 et les échéances électorales de 2016 occupent une place de choix dans les allocations budgétaires.

Pour le Patron du Budget, « Chaque responsable de programme (RPROG) doit s’approprier son programme. Les dépenses doivent être engagées de manière efficace et efficiente et structurées au niveau des PME (Petites et Moyennes Entreprises) ».

En outre, Christian MAGNAGNA, a insisté sur 3 points :

  • « Le réalisme des prévisions : chaque responsable devra déployer une approche réaliste pour le bien de sa structure ;
  • La fongibilité : l’arbitrage doit être l’art de gouverner pour chaque responsable de programme ;
  • Le coût élevé du Contentieux de l’Etat : s’assurer que chaque dépense engagée et validée pourra être effectivement payée ».

« Soyez prudents, sérieux et conséquents avec vous-mêmes. Chacun doit prendre ses responsabilités, la caisse de l’Etat n’est pas expansible. » a t-il conclu.

Ensuite, le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a abordé la Gestion des Ressources Humaines car selon ses termes « La Budgétisation Par Objectifs de Programmes et la Gestion des Ressources Humaines constituent les deux faces d’une même médaille ».

La GRH tournée vers les compétences permet une optimisation quantitative (masse salariale) et qualitative (compétences).

Selon le Membre du Gouvernement, « la Direction Centrale des Ressources Humaines doit être perçue comme un outil d’aide à la décision au sein des ministères et des établissements publics. Il convient que chacun évalue les besoins en Ressources Humaines afin d’assurer le fonctionnement efficace des RH.

Par ailleurs, les Directions Provinciales ne sont pas en reste : elles sont un gage de réussite d’une bonne déconcentration. Ces entités doivent avoir des moyens pour atteindre les objectifs fixés. Nous voulons une administration attractive et performante. Les DCRH et les Directions Provinciales doivent être rapidement mises en place pour que la BOP atteigne ses objectifs. »



MDE