REUNION DE TRAVAIL ENTRE LES MINISTRES DU BUDGET ET DE L ECONOMIE AVEC LES RESPONSABLES DES REGIES FINANCIERES SUR LA SUSPENSION DES FONDS COMMUNS

La rencontre avait pour but de statuer sur la méthode de travail devant déboucher sur la  nouvelle grille de repartition des fonds communs et autres primes diverses.    
Participants au Séminaire gouvernemental qui se tenait à  Franceville, les Ministres du Budget et de l’Economie  sont rentrés  précipitamment à Libreville pour tenir une réunion avec l’administration générale de leurs Départements respectifs, afin d’examiner certains aspects de la mesure de suspension des fonds communs prise par le Président de la République.
L’objectif de ladite réunion était dans un premier temps d’informer la haute administration pour qu’elle s’imprègne du contenu du message du Chef de l’Etat, afin que celui-ci soit relayé aux fonctionnaires concernés. Dans un deuxième temps c’était  de convenir de manière collégiale d’ une méthode de travail devant aboutir le plus rapidement possible à la réforme relative à la gestion plus équitable des revenus des agents publics.
Selon le Ministre MAGNAGNA, la réflexion engagée, devra se poursuivre au cours des travaux de la Commission ad hoc qui a été mise en place pour faire des propositions au Gouvernement avec un cahier de charges objectif.
 A ce sujet, le Ministre du Budget a indiqué : « Qu’il sera question dans un premier temps, pour ces administrateurs, de mener une sorte d’audit interne pour savoir combien d’agents touchent ces gratifications et combien cela coûte à l’Etat, car, même si on parle des sommes allant de 150 à 200 voire 300 milliards de francs, les fond communs demeurent une nébuleuse, tant pour l’Exécutif que pour le commun des gabonais.».
Il est important de souligner que cette communication était très attendue par les agents bénéficiaires, qui, se  sentant lésés par la mesure, sont sortis de la réunion plus édifiés, confiants et sereins.
A titre de rappel, la mesure prise par le Chef de l’Etat rentre dans le cadre  de la réflexion initiée à la fois sur la réduction de la pauvreté et sur l’harmonisation des salaires dans la Fonction publique.
 

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